Je me suis assis sur le bord de mes rêves
Je les ai vus doucement s’effilocher
et se perdre comme les ronds dans l’eau
L’avenir est devenu plus incertain
et la toile devenue trop noire
on n’hésitera plus à la froisser
Il faudrait balayer d’un coup de vent d’autan
toutes ces pensées qui envahissent
nos têtes trop imparfaites
et retirer toutes ces échardes
qui s’enfoncent dans nos chairs
Mais comment partager la douleur
Comment prendre rang dans la souffrance
et comment ne pas se sentir inutile
Le temps de me poser ces questions et
le réel m’est apparu comme une illumination